Induction
POURQUOI : indications médicales le plus souvent à savoir : hydropisie, momifications, macérations, fractures, paraplégies, péritonites, rupture du tendon prepubien, toxémie (brebis).
QUAND : le part sera induit au plus tôt (autant que possible) après le 270ème jour de gestation : à vérifier donc les durées de gestation différentes selon les races.
EFFETS SECONDAIRES : L’induction du part s’accompagne d’une augmentation du risque de rétention placentaire et de néomortalité. Les glucocorticoïdes dépriment l’immunité générale voire colostrale.
AVEC QUOI : Glucocorticoïdes ou prostaglandines, l’ocytocine n’a pas d’effet inducteur de la parturition chez la vache.
Glucocorticoïdes : leurs effets impliquent la présence d’un veau vivant. On utilisera donc la dexamethasone (glucocorticoïde à longue durée d’action) à la dose de 0.04 mg/Kg. Il est important d’adapter la dose au poids de l’animal. Petit rappel : la dexamethasone bloque le retrocontrôle du cortisol fœtal sur l’ACTH. La concentration de l’ACTH augmente. Une fois la dexaméthasone éliminée, ce blocage est levé et l’ACTH induit une ibération massive de cortisol fœtal qui déclenche la cascade hormonale inductrice de la parturition. Le vêlage s’observe 40 à 70 heures après l’injection.
Prostaglandines (PGF2α) : effet lutéolytique bien plus qu’ocytocique. Elle est donc active chez la vache et la chèvre espèces chez qui la progestérone est d’origine placentaire et lutéale, chez la brebis, la progestérone est bien davantage d’origine placentaire. La PGF2α est active que le fœtus soit vivant ou mort. Son injection (25 mg de PGF2α naturelles ou 500 mcg de cloprostenol) peut être associée à celle de la dexaméthasone. Le vêlage s’observe dans les 36 heures en moyenne.
EN : induction